dimanche 25 octobre 2009

Connaissez vous le Symplexophon?

Les ventes d'ebay sont souvent l'occasion de découvrir des instruments étranges, par ex :

(symplexophon de Weiss, vers 1900 ; collection Richard Pick).

Le Symplexophon.
En fait il s'agit d'un des ancêtres du mélodica actuel. Inventé dans les années 1870, c'est un instrument à anches libres qui était aussi appelé harmonica à clés ou accordéons à vent. On comprend pourquoi, lorsque l'on observe les exemples présentés dans cet article : le premier modèle de Weiss fonctionne comme un harmonica avec un registre lorsque l'on souffle et un autre quand on inspire. Le second modèle est en bois et en cuir, avec un mécanisme qui ressemble à celui de l'accordéon romantique.

Dans le même domaine, on peut citer l' harmonicor inventé par Louis Julien Jaulin en 1861. Baptisé hautbois nouveau, il se voulait un substitut au hautbois ou au cor anglais dans l'orchestre.


Avec 25 pistons, l'instrument chromatique (2 octaves) est organisé en touches blanches et noires à la manière d'un piano.

On peut également citer l' Hohnerette , qui fonctionnait sur le même principe que le symplexophon.

samedi 24 octobre 2009

Maisons Léon Pinet et Babolat. (Suite)

A la suite de notre article sur ces deux Maisons, nous avons reçu le livre des 125 ans de la société Babolat et nous sommes invité par Richard Pinet a visité son entreprise et son musée.


(Document Babolat à Lyon)

Qu' ils en soient remerciés. Nous ne manquerons pas de vous faire un compte rendu de cette visite.

à suivre ........

Article précédent sur les Maisons Léon Pinet et Babolat : http://rp-archivesmusiquefacteurs.blogspot.com/2009/10/leon-pinet-et-l-industrie-du-boyau-deux.html

mardi 20 octobre 2009

Les flûtes basses de DJALMA JULLIOT à la Couture.

Bass flutes from Djalma Julliot in La Couture Boussey.
Ce catalogue de 1903, de Djalma Julliot, est vraiment une mine d'or. Si comme moi, vous aviez des difficultés pour bien comprendre les différents systèmes : Borne Julliot, ce catalogue est d'une grande clarté.
Une partie est particulièrement intéressante, celle des modèles de flûtes basses.
Si vous souhaitez voir les illustrations en plus grand, il suffit de cliquer sur la photo, et vous verrez " M. Djalma Julliot et sa flûte en ut grave ". Il fallait avoir le bras long pour jouer de cet instrument.

Les tarifs : si on prend la plus onéreuse, c'est à dire la flûte en ut grave à tête recourbée, en modèle argent premier titre, et présentation "riche".....et tient avec une plaque d'embouchure en or, on se retrouve avec une addition de 1725 ffrs de 1900, soit si j'ai trouvé la bonne conversion : 6000 euros actuels.
Donc j' accchéte....pas vous. En fin si vous trouvez ce type d'instrument, vous pouvez m'appeler à toutes heures du jour et de la nuit, même pendant les vacances.

Pour ceux qui se posent des questions sur le modèle " riche ", ce n'est pas le modèle Rollex, Séguéla :
"Les instruments, Modéles riches, ne forment pas une qualité supérieure, car toutes les flûtes sont irréprochables sous le rapport de la qualité, mais elles sont l'object de soins spéciaux au point de vue du fini, de l'argenture; elles sont munies de couvre-tenons protecteurs, enfermées dans des étuis plus élégants et plus soignés, en bois naturel et gravées aux initiales de l'acheteur sur le tenon reliant la patte au grand corps".
Le 9 juin 2014 : Quelques actualités sur le sujet.
Ce qui est formidable avec internet c'est lorsque l'on souhaite trouver des instruments rares il suffit de faire un article dessus. Je concluais cet article sur les flûtes basses de Djalma Julliot en disant : "si vous en trouvez une appelez moi...."
Et le 12 juin 2010, voilà ce qui était proposé dans la vente de Vichy.....

Ensemble de flûtes de Djalma Julliot provenant du fond de Mr Clément Masson son successeur.
Pour mieux les voir il suffit de cliquer sur la photo.
Cet ensemble est assez extraordinaire, malheureusement il a été dispersé...heureusement quelques amis ont pu en acheter.
Alors dans ce lot il y avait :
N° 300 Cette magnifique flûte basse en ut.
N°280 Flûte basse en ??  mais très longue comme celle que Djalma Julliot tient dans ses mains sur la photo ci-dessus donc en ut grave ?
N°295 Flûte basse en mi bémol.
N°290 Flûte alto en sol. (idem N°270)
N°285 Flûte en la bémol.
N°275 Flûte en la.
N°272 Flûte en laiton.
N°263 Flûte en mi bémol.
 
Alors si vous trouvez des flûtes basses.....


samedi 10 octobre 2009

Claude DEMONNET (1878-1938) fabricant de pianos et aveugle.

Claude Demmonet est né en 1878 ; il perd la vue à l'âge de sept ans. Il apprend seul à jouer de la vielle à roue et remporte à quatorze ans le premier prix du concours de Lapalisse. Plus tard il fabrique des vielles et fonde en 1907 la fabrique de pianos Demonet (un seul n pour la raison sociale) à Vichy, sur des terrains lui appartenant, derrière l'église Jeanne D'arc.

En 1923, il fait construire une usine à quatre étage, en plein centre ville au 11 rue de l'intendance à Vichy et crée des magasins de musique à Vichy (rue Montaret, le magasin existe toujours au même emplacement), à Moulins, à Thiers, à Paris.
L'entreprise Demonet fêtera en 1926 la fabrication de son millième piano.

Cette société fabriquera plus de 5000 pianos et emploiera jusqu'à 100 salariés, avant sa fermeture en 1937, juste avant le décès de Claude Demonnet en janvier 1938.
La ville de Vichy a donné en 1932 le nom de Demonet à l'une de ses rues.
Les Magasins existent toujours : Pianos Demonet, 8 rue de la Tour d'Auvergne à Clermont Ferrand 63000.


vendredi 9 octobre 2009

Marguerite Dufay et son trombone


Cette jolie lithographie de Louis Anquetin (1861-1932) publiée en 1899, représente la chanteuse populaire Marguerite Dufay.

lundi 5 octobre 2009

Le site de Steve Billon sur You tube.

You tube est vraiment formidable pour trouver des personnages originaux.

Steve Billon est un marchand américain de cuivres, et il fait des " conférences" sur des instruments anciens ou originaux, comme par exemple sur les saxhorns duplex.

Vous trouverez sur You tube : 7 "conférences".

Je vous propose la quatre à titre d'exemple, c'est en anglais....mais très compréhensible.

samedi 3 octobre 2009

Un blog très sympa sur les harmoniums en péril

Un blog sympa sur les harmoniums "en péril", très, très intéressant. Les membres de cette association, restaurent les instruments, en jouent, et connaissent beaucoup de choses.

Cela peut donner des idées aux membres de l'ACIMV : A quand les vidéos musicales des instruments restaurés?

Bravo à l'équipe de l'association : Harmoniums en péril.

http://harmoniumenperil.blogspot.com/

Une vidéo qui montre que l'on peut appartenir aux deux associations.

vendredi 2 octobre 2009

Léon PINET et l' industrie du Boyau, deux mutations réussies.

Cette carte postale achetée sur ebay, nous donne l'occasion de comprendre la mutation et l'évolution de deux entreprises familiales sur plus de 100 ans.

On peut y lire le message de Monsieur Léon Pinet à "Monsieur le Directeur de l'industrie du Boyau".



De l'anche métallique pour Harmonium à la charniére industrielle : 1840....2010.

Créée en 1840 à Paris, la société Léon Pinet, toujours dirigée par la même famille depuis 6 générations compte aujourd'hui parmi les premiers fabricants européens de charniéres, verrouillages et articulations industrielles.

Ayant débuté son activité en 1840 autour de la fabrication d'anches métalliques pour orgues et harmoniums, ces anciens établissements Estéve, Berthion-Hédou et Geuffroy Réunis étaient installés 64-66-68 Cours de Vincennes dans le 12° arrondissement de Paris. Existait également une usine à Langres dans les années 1920.


Comme le montre la publicité ci dessus de 1927, la société Léon Pinet étaient également spécialisée dans les fournitures métalliques pour pianos.

La société Pinet est dirigée actuellement par Richard Pinet et emploie 145 salariés répartis entre Roissy, où est installé le siège sociale et Chaulnes (Sommes) où se situe l'unité de production.

http://www.pinet.tm.fr/

De la Corde de lutherie à la raquette de tennis de Nadal : 1809.....2010.

Leader incontesté du cordage de tennis, l'entreprise Babolat existe à Lyon depuis plus de 125 ans. Les origines de la firme remonte au début du XIX siècle avec Jean François Monnier qui en association avec un artisan italien, Savaresse, établi à Lyon depuis 1809, s'associent pour créer un atelier de fabrication de cordes de lutherie. A partir de 1848, il continue seul dans un atelier quai de la pêcherie, où il travaille les boyaux de mouton pour en faire des enveloppes à saucisses pour les charcutiers aussi bien que des cordes pour instruments de musique. J.F. Monnier s' associe par la suite avec son gendre Pierre Babolat, dont les parents, charcutiers sont originaires du Bugey.

Pub de 1927

Cette entreprise se développe sous le nom de Monnier-Babolat, et en 1875 quitte les quais de Saône pour le quartier de Gerland. Une année après qu'ont été édictées les règles du tennis, le fabricant anglais de cadres de raquettes Bussey vient en 1875 trouver P. Babolat. Il lui faut des cordes d'une longueur suffisante pour équiper ses cadres. Une année après l'invention officielle du tennis, Babolat invente les premiers cordages de tennis en boyaux naturels. C'est le boyaux de mouton qui est choisi au départ : six moutons sont nécessaires à la fabrication d'un cordage.

Le développement de la Maison Babolat sera considérable grâce au tennis, mais cette société garde également la partie charcuterie (établissements Witt) et la partie cordes harmoniques (Maillot).

http://www.babolat.com/

http://www.savarez.fr/musee.html